BASA

- ·11() - 11 est remarquabl ll qu 'à l'époque, que nous etu– dions, ces deux saints reçussent déja les honneurs publics des l,idèles. Nos anciens cal endriers ecclésias– tiques ( 1 1) fixent au 16 janviel' la · fètc de saint Jac– ques, et au 8 mai celle de saint Pierre . .Un accol'd entre l~s deux chapitres occupa les loi– sirci de l'arcliev~que Ilodolphl•, durant son ~'"Jour à Aosle. DL'ja, le 2 aoùl 1 1265, ce prélat a rait été choibi commH arbitre avec Gon.t!er , . prienr de .Sainl– Ours, el Armon de l'Ard1et, clianoine de la calh ·'– dralc, pour r1" gler la question du mixtùn. Le ·19 aoùt 1.269 · seulement, les trois ju ges portèrent leur déci– sion, à la satisfaction des parties. On arrèta que dans les process ions, où intervenaient les deu-.: chapitres, le prieur de la collégiale marcherait de pair avec l'une des deu x di gnités de la cathédrale, et q11c de mème chaque chanoine de la ca tll éclral c aurait ~\ ~ a gauche tin chanoine de la coll égiale, de fa çon que les jeunes précédàs:;ent l1·s nnci ~·n~. Le mème ordre dcvai t s' obse rver pon r les si mpll's bL•néliciers (2 ). Cel lisage, quelque singu lier qu'il pt1raissc , a été maintrnu pendant plusieurs siècle;;; il ne fut abrogé que sous l'épiscopal de Mgr Agodino. li aYait toute– fois son bon cùlé : c'était un e preuve Yirnnt e et per– manent e de la communautù J'origine (li>~ deux cha– pitres et de la bonne harmonie qui ré gn ait l'ntre eu\. Aussi les chanoines de la co:légia 1e étairn t-ils appe– l!\s fr ères utérin s de ceux <~e la cathédrale . ( 1) Entre autres, celui de l'église d 'Av is.: écrit n~nt I '.!37 · l 2) Sli!lufi/ E'ccl . v·Jug . et ](11/. S. Ursi, f. C'\Il ,

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