BASA

- 21 pepio et du vin muscat de Coambave. Dien que la culture n'embrasse qu'un cinquième de toute la su– perficie de ce pays, - le reste étant occnpé par des glaciers, des roches nues et des forêts - le nombre des vaches y est cependant évalué à. 30 mille au moins. L'apiculture trouve également ici une exposi– tion des plus favorables ; aussi, un recensement a porté à 3012 le nombre des ruchas existantes dans la Vallée, au printemps de ·1816, avant le jet des essaims. IJ. - M. l'abbé Frutaz, reprenant la leclllre de ses recherches historiques ·sur la vaÎlée du Grand S. Bernard, se demande quel était l'~mplacem~nt du château féodal de la ·famille dè Gignod. Selon de Tillier, il aurait été construil sur la molle de terrain on se trouve actuellement l'église paroissiale. L'aùteur de ce fnémoire est plutôt porté à croire qu'il occu– pait le p1omontoire où se trouve encore ·aujourd'hui une tour bâtie en 1536 et qui, avant' celte date déjà, portait le nom de Cltûteau. A 'Aoste, la famille de Gignod habitait une des tours latérales de la porte Saint·Etienne et ex.erçait sa juridiction dans le quartier de Malconseil. M. l'àbbé Frutaz passe ensuite en r~vue les noms des différents membres de la maison de Gignod dont le souvenir est .a1·rivé jusqu'à nous. Le dérnier re:.. jeton connu est le che~alie1· Pierre, qui intervint aux audiences générales de 1 409. Dès 1252, cette famille, comme plusieurs autres de la Vallée, ·avait été dé-

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