BASA
- ·183 - époque. Ecclés iastiques el laïques rivali~~ienl de zèle dans l'exercice des bonnes œuvres. Le testament de Nicolas Richard, frère de !'thèque Pierre d"Etroubles, peut être regardé comme un monument . tle bienfai– rnnce. Il fut écrit , le 7 février 1270, dans la mai– son d'habitation du testateur, prè., rie la Tourneuve, par le notaire Amédre d'Aoste dit de Donna~. en pré– sence des témoins maitre Uudric prêtre, Pierre son fr ère, Pierre de Saint-Marcel clerc, Arnulphe et Jean d'Ell'Oubles, Gontier de Vachari clerc, et Nicola5 dit Hachaz, filR du teslateur. Après avoir institué hérili ers ses Jeux neYeu1 Jac– ques, chanoine de Lau sa nne, et Aimon, le noble sei– gneur dislribua ('fi legs le rl'! ste de rnn riche patri– moine. Lï1ôpital de Fontintes, qu'il arnit fondé au pied du Mont ·Jou:t, re sse ntit surtout les cffds de ~a libé– ralité. Il augmenta sa clolation , puis il assi gna de bonnes rentes au chapelain, chargé de dire la messe à l'hôpital de Fontintes, quand un autel y serait élevé. Les mèmes rentes d<:>vaient ètre résen t;es au chape– lain qui célèbrerait dans la call1é<lrale, sïl n'était pas possible d'ériger un autel à Fonlintes. Après l'hô11ital d~ Fontintes , eurent part aux fa– v~urs de Nicolas Richard l'église cathédrale de Sainte– Marie, l'é yèqu e d' Aoste (11), l'église de Saint-Jean ·(2), (1) L'\!vêque eut pour sa part le cens d' une livre de poivre et d'un setier de vin . (2) Le testateur légua à l'égli se de S:iint-Jean une maison avec son jardin située dans Je quartier de la viHe appelé Croce!.
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