BASA

HlO - ceux-d, descendant par le Valdobbio, venaient aussi trafiquer dans la Basse-Vallée. Des . contestations sui– vies de vol naissaient parfois enlre eux. Le seigneur Ebat désirant mettre un terme à ces difficultés , el même s'unir en nn traité d'alliance défensive avec les communes de la Valsesia, . conclut avec leurs dé– putés un accorcl dans l'église Saint-Maui·ice de Brus– son. Les sujet~ d'Ebal furent garantis de tout trouble et de toute arnnie dans l'élendue de la Valsesia, com– me les habitants de la Vabesia obtinrent du vicomte d'amples promesses de sécurité, en rnyageanl sur ses terres jusqu'au chàteau de Monljavet. Il y a plus, les communes de la Valsesia s'engagèrent à fournir, à leurs frais, au seigneur de Challa11t cinquante sol– dats une fois par an, pour la durée de dix jours, à compter du jour de leur arrivée à Brns:;on. Le sei– gneur de Challant pouvait m~\ me requérir cr.nt hom– mes, mais alors il étail tenu de les entretenir a ses dépens. Tous ces soldats devaie11l marcher sous l~s drapeau'\ de rarmée du seigneur de Challant. Ce!ui– ci, de son côlé, s'obligea à équiper, sur l'avis des communes de lé\ Valse:;ia, Yingt-cinq de ses hommei une fois par an, et même cent, aux conditions sus– dites. Ce pelolon devait 11e consigner au bourg tle Varallo (1). Tels sont les points saillants du traité que le seigneur Ebat stipula avec les députés de la Valsesia. En homme intelligent et habile à profiter des circon,,;lance8 , le vicomte se ménageait des alliés (1) Dnrandi. v1lpi Graie e PmniM, pag. 62 et 13 7. .

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