BASA
- l!)I - fidèl es, en éventualité de guerre, et ·fa Yorisait le bien– ètre de ses sujets, en temps de paix , en procurant l'extension de leurs transactions commerciales. Notre prélat était à Cogne en 1270. D'après la législation tn vigueur à Cogne, comme en d'autres lieux, les femmes étaient exclues de la succession des fiefs paternels. Les habitants de cette commune prièrent l'évêque leur souverain d'autorifü· les fem– mes de Cogne à hériter 11's fiefs ùe leurs pères. Ac· quiesçant aux désirs de ses fid èles sujets, Humbert rendit , le 8 septernbrü, un ctécret qui habilita les fernme5 de la vallée de Cogne à succéder dans les fiefs paternels, toutes les fois qu e fera!ent défaut les héritiers màles. Il apposa cependant à. celle disposi– tion la condition qu 'elles ne pourraient ni aliéner ni hypothéquer ces fiefs à des ét rangers qui n'habiteraient pas la vallée de Cogne. L'évêque fut assisté, en celle circonstance, du chanoine d'Aoste Mallhieu, de maître Pierre de Cogne el de Balduin son chapelain (1). Ce décret épiscopal nou s donne la mesure de la bonté paternelle qui présidait au go uvernement du comté de Cogne. A cette époque, dans une foule de con– trées de l'Europe, les femmes du peuple gé mi~saient dans l'oppression, cl étaient sourent mises hors la loi. (I ) Archivts de la curt de Cog11t. Cfbrario, Storia della Mon. di Savoirr., v. 2, p. 249, rapporte à 1273 cl't acte de franchise. A cette date, Humbert était mort. La eh arte originale donne l'anné~ I2 '/o ~ in Natidtate beate Marie Virginis, men sis Au g . ~ li y a évidemment une méprise dans ce derniir mot.
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