BASA

- 202 Ours, les bien~ qu'il avait h Comlwé, el <[lli occu– paient à pen près le tiers du vallo;1. Il résena tou– tefois les droits que Boniface de Villa mesurait sur la huitième partie de ce tiers. Le seigneur Erneric se réser\'a aussi quatre sols de service annuel el huit sols de plait ~ la mort <.lu prieur de Saint-Ours. Cet acte fut écrit par le notaire Jacques Bonet dans la maison d'Anselme, chanoine de la cathédrale (1 ). Ce ùocument joint a tant d'autres similaires nous fait voir l'esprit de sülidarité qui uni ssa it les memb1c3 de la famille. Les chefs de famille, en fai~an! des libéraiites aux églises et aux hùpitaux, n'agissaient pas d' une ma– nière indépendante ; ils consultaient en cela leur cun– jGint et leurs fil s. C'était par un élan spontané cl général que la famille se portail à l'exercice <.l es bon · nes œu \'l'es. L'année 127 1 ! esl mémo'rable par la guerre qu e le bailli Vuillerme de Sariod, uni a Jacques , sire de Quart, lit au vicomte Aimon de Challant, et à SL'S parents, les seigneurs de Cly el de Chatillon. Un des motifs de celle guerre fut la faveur u/Tensanlc que les noble.s de Sarioù et de Quart témoi gnaient à Guillau– me Faydis de Montjov et, lequel s'empara de Yive force du château de Montjovet, appartenant alor:> au comte de Savoie (2), De plui;, de Sariod était vas~al (1) J(al. S. Ursi, f. LV. (2) Le comte Philippe avait dép ouillé 1.: seigneur Faydis de son château et de sa juridi ction de Montj ovet, parce qu'il ran– çonnait et maltraitait les passants.

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