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d'Aimon de Cliallant ; peut-ètre la dignité de bailli, donl il était investi dans le duché: lui avait-elle fait négliger les deYoirs du vasselage? En avril, les hos– tilités furent suspendues ; le 9, les deux parties si– gnèrent une trève, dont fùrent cependant exclus ceux qui avaient participé à la prise de Montjovel. Celle trève devait durer jusqu'a l'arrivée à Aoste du comte de Savoie ou de l'un de ses neveux. De fait, en sep– tembre 127 '1, Philippe, comte de Savoie et de Bour– gogne, marquis i>n Italie, se trouvait à Aoste. Un de ses premiers soins fut de terminer le différend qui divisait les seigneurs valdôtains (1). Guillaume Faydis fut obligé de rendre au comte le chùleau de Mont– jovet. Mais ils avaient encore d'autres intérèts à démèler. Le 30 septembre, Faydis nomma plusieurs arbilres pour résoudre ces (jU':lslions. Voici le:; noms de ces arbitres: Pien·ii d'Aosle (ou de Cllallanl) archidiacre de Lyon, les seigneurs Jean de Four chernlier el Ar· loml chàtelain de Bard, Aimon d'Aoste, prévol de Ge-– nève, et Hugues Brun, chanoine de Saint-Juste à Lyon. Sur les instances de Faydis, l'évêque Humbert vou– lut bien appober son sceau à cet acte de nomination (2 ). La sentence arbitrak• ne fut Cf-pendant rendue qu'en 1273. Quant à Vuillerme de Sariod, il paraît qu'il fut destitué de ia charge de bailli, puisqu'il eùt immédiatement un successeur, comme nous le verrons. (1) Cibrario, Storia della Mou. di Savoia, v: .'.!.p. 147. Origini t- Progresso delle Jstituzio11i della Mon. di Savoia, parte Il, pag.76. (2) .Archives des Etats à Turin, copie due à l'obligeance dt; M. le baron E. F. Bolh;ti de Saint-Pierre.

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