BASA
- 201 - ge rme de tous les bons principes dafü la société. Il entendait parfaitement la missi on du souverain catholique. Il nous reste du comte Philippe deux autres, titres qui remontent à la même année, et qui respirent le même esprit de piété et de bienveillance à l'égard des établissements religieux et hospitaliers du diocèse. C'est <fabord le couvent de Verrès qui obtint de sa bonté une lettre de sauvegarde. Le comte y enjoint au bailli, aux chàlelains cl à ses autres officiers dans le duché de protéger et de seconder, en toute occa– sion, Jean, prévôt de Saint-Gilles, la maison et tous les biens du monastè re ('I). La co112giale eut aussi pari. li. ses libéralités . Au 11om du souvr.rain, le bailli Cadol assigna aux chanoines de -Saint-Ours un muid de seigle à percevoir annuellement sur une terre si– tuée au-defa dn pont de Paravè re. Toutefois ce cens devait être dest.in ô par les chanoines au soulagement des pauvres de l'hôpital de Saint-Ours (2). Celle lem: avait été ôtée à Vuill erme de Sainte-Agathe, en punition de ses usures, cl i·éduites ès-mains du comte. Car, d'après la sévère mai s ju ste légi1;lation du temps, les bi ens des urnriers manife~les étaient confüqués au profit du souverain. Le noble comte pouvait-il appli– qu er à un meilleur usage les fruits des injustices de ~es sujet:<, qu 'en les consacrant à des œuvrcs de bien– faisance ? ri parait qne llodolphe de Valpelline pressentait . (!) C irtnlair.t du .;Jauc.nt de Ve ais. - V. le5 Do::: umm-rs·, 1~. XL Ùl Hist , p.itr . Mon. Ch . r. q 90. '
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