BASA

- :223 Out·s à Montbar, diocèse de Langres. C'est dans celte église que la relique fut déposée el qu'elle a été entourée d'honneurs religieux jusqu 'a ces derniers temps ( 1). Ce fait 11ous montre l'extension du culte de saint Ours, ho1·s de!l limites de notre diocèse, dès les âges les plus reculés. On voit que les étrangers mèmll lui élevaient ries églises, se plaçaient sous son patronage, et s'estimaient heureux de posséder ses reliques. Nous aYons constaté les mérites précieux d'Uldric. curé de Saint-Christopl1e, énvers l'église cathédrale. Sa mort arriva le 6 aoùt de celle année (2). Il y eut aussi à Saint-CIHislophe un curé nommé Clerc. En ce môme mois, Jean, prévot de Verrès , donna son approbation à une donation que ce curé avait faite à Nicolas de Chablotl. Ce qu 'il y a de particul:er dans cet acte, c'est qu'il fut passé dans la chapelle de Saint– Silvestre à Aoste, en présence de plusieurs témoins, notamment de Pierre, chapelain de cette éhapelle (3). li parait qu'en aolit 1273 Aimon de Challant gouvernait le diocèse dans la pl énitude du pou– voir épiscopal. Nous voyons , le '19 de ce mois, le chevalier Jacques de la Porte engager, pour le montant de dix livres, entre les mains de no· Ire pr(•lat, qui n' est plus évêque efu, une dime qu'il avait ~l Paravere. Le 20 du mème mois, c'est le (1) Arc/Jiues de la collégiale de S. Ours. (2 ) T. i/J . R<'dd. Ca/1. A11g. f. 1.. () ) Carlu/aire du com•mt de Verres. La chapelle tlc Saint-Sil– vestre a perdu son caractère sacn'.: (lcpui s bientôt un siècle ; c'est au juurd ï 1ui un Orphelinat de jeunes filles. '"

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=