BASA

- 22<î - tants de Saint-Remi les de11rèes nécessai res; ils llll dernient pas l~s payer plüs cher, quand ils y pro– longeaient leur séjour. 5° Un aubergiste ne pouvait accapare r les voya– geurs, aL1 <i ~ trimcnt dl's autres aubergis tes. Il en élait de même des marronnie;·s. 6q Si un voyageur venait à tomber malade à Sai nt– llemi, l'aubergiste était tenu de lui proc urer un con– fesseur et d"averlir le mistra l, afin que celu i·ci, avec trois hommes probes du lieu, pril noie de tous les objets que~ k malade pouva~l avoir; l'aubergiste de– rnil gardl'r ces objets et fournir au malade tou t ce qui lui était nécessaire . '7 ° Si un étranger confiait secrètement un dépô t à 11aelqu'un, le dépositaire devait le garder sous le sceau du s:lence pendant une année et un jour; si, au bou t de ce temps, le dépôt n'était pas réclamé, il devait ètre remis au mistral cl du mistral au seigneu r ; ce– lui-ci devait le reslitner a son maître une fois connu. 8° Si un voyageur renait à oublier un objet à. l'auberge, l'hôtelier était obligé de le faire tenir aux frais du voyageur à Aoste ou au Mont-Joux ; et si le voyllgeur ne pouvait être découvert, l'hôtelier re– tetrnit l'objet par devers soi pendant un an; au bo ut de ce temps, l'olJjct devait èlre remis entre les mains du mistral, et passer de celui-ci aux seigneurs. 9 ' Cdui rp1i aurait trou,·ô un objet perdu su r la route du Hunrnyra11 à la Fontaine-Couverte près de l'liospicc du Mont -Joux . devait remettre l'objet au mis-

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