BASA

- 227 - tral contre récompense de quatl'c deniers, monnaie d'Aoste, pour\'u que l'objet eùt au moins celle va– leur; le propriétaire de la chose retrouvée devait ensuite rest ituer au mistral les quatre deniers déboursé8. 10° Si une bête de somme venait à être aban– donnée par son maître, qui fût étranger au diocèse, elle était déclarée de bonne prise des seigneuri:;. 11 ° Tou s les habitants étaient obligés de se ren– dre aux corvées des chemins les jours indiqu és, sous peine d' u1e amende de six sols, sauf le cas d'évi– dent empêchement. 12 ' Celui qui se serait servi d'une mes ure fauss e•, ou qui aurait contrevenu à la parole donnée, était pas~ ibl e de la mème amende. 1 3° L'hôteliel' choisi par les seigneurs, quand ils venai ent tenil' leurs assises à Saint-Remi, était tenu de leur fournir un arbre comme bois de chauffage, plus des lits à eux el à toute leur suit e. 1 4° li était dCfe ndu d"abattre tics arlJres des fo– rêts de Saint-Remi, sauf en cas de nécessité. On pouvait cependan t a la Noë l couper troi s pi èc1·s, une pour le mistral , uuc auire pour tous les habitants de la bourgade, et la troi sième pou r l'liôtelier qui de– vait recevoir les seigneurs, aux jours des assises gé– néra'es. Rien ne pouvait se vendre ou st~ donner de ce bois en dehors lle la bourgade, sa ns le consente– ment des seignnurR. Ceux-ci n' était' nl pas CU\· mêmes libres d'emporter du boi s. Quand ils en avaient be– soin, il s dernient en faire la demande aux habitants et opérer la coupe là où il y avait moins de dom– mage a craindre. ..,

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=