BASA

- 230 - flans Je Bas- Vallais ; 2 ' qu'il reconnaitrait lï1o'rumage de fidélité duc au comte, el qu'il lui promettrait la parfaite sécurité de la roule, el une obéissance en– tière à. ses ordres ; 3° que Je comte, ces conditions une fois remplies, restituerait le cl1àleau de Monljo– vet à Faydis, sauf que celui-ci préférât s'en teni r à la transaction faite à Saint-Maurice. On lui donna le délai de deux mois po~H réfléchir cl prendre ensuite ses determinations ('I ). Nous ne pouYons apprécier exactement. l'équité de celle décision, ignorant les nombreux loris du yassal vis-a-vis de son souverain, saur celui des mauvais traitements que le seigneur de Montjovet infligeait aux passants. Quoi qu'il en soit, à notre avis , plusieurs faits sai ll ants r~sullenl de la leneu 1· de ce jugement. D'abord apparaît l'enrnhissement de · 1a puissance fi. nancière juive. Comme Faydis était dépourvu d'a r– gent, les arbitres trou ve nt facilemenl, non un ch rétien, mais un riche juif qui s'engage à payer au comlè de Savoie cinq cents livres, somme considérable pour le Lemps. Il est à 1emarquer que la Vallée d'Aoste n'a jamais été contaminée par le séjour de la race israélite ; elle n'a pas cependant échappé complète– ment à son iniluence. Les seigneurs valdôlains, dans les momen ts de détresse financière, ont dù, plus d'une fois, solliciter le secours onéreux des j uifa établis dans les contrées voisines. (1) .Archives de s Etats à Turin, copie communiquée par M. le baron E. F . Bollati de Saint-Pierre .

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