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- 23G - promit, pour lui cl pour ses successeurs, de pré– senter à l'évèque cl'Aosle pro lempore un des cha– noines cl u monaslère, qui satisferait à l'obligation im– posée ('! ). Guillaume Fayclis de Monljovet arnit eu le temps de délibérer sur les proposilions, qui lui avaient été faites l'année précéden te. Il y donna son adhésion le 4 juin 127 4., et fit ses soumission!> a son sou– verain. Animé des sentiments de clémence et de dé– sinléressemrnt, le comle Philippe remit Faydis en pos– session. du chàleau el de la juricliclion seigneuriale qu'il avait sur une parlie du territoire de Monljovet. Faydis reconnut tenir en fief du comte le cliùteau el ses domaines el lui deYo i1· l'hommage-lige. JI promit, en outre, 'de lui consigner le cliàteau, le cas éc!Jé– ant, ~elon la cout ume du pays, de se comporter en fidèle vassal, de veillr.r à la sù relé de la roule de Montjovet el de ~ 'abslcni r de lou le agression directe ou indirecte sur celle mème roule. Le seigneur Fay– dis fit ses déclara tion s la main sur les Evangiles. Mais le comte ne se co ntenta pas pour l'avenir des simples promesses du coupable. Faydis dut garantir ses engagements par la parole ùe ses amis el de ses ennemis réconciliés avec lui. Aimon, vicomte d'Aoste, ·tes chevaliers Jacques de Qnarl et Aimon de Nus, et le donzel Ebal, fr ère de noire évêque, jurèrent sur les sainls Evangiles l'exacte observation de ses pro- (1) Arc/J. de l'évêché.