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messes, la vie durant du comte Philippe ( 1). Ce chù– teau passa quelques années après au pou voir d'Ebal de Challant. Nous ne voyons point dans celle déclaration d ! Faydis qu'il se soit obligé h payer à son suzerain la somme de cinri cent livres, comme l'avait décidé précédemment le tribunal d'arbitrage. Peul-être le no– ble cornle daigna+il lui en faire remise. Mais le fait de l'intervention des seigneur;; Aimon et Ebàl de Challanl dans l'acte de soumission de Faydis nous inspire une réflexion toute à la louange de l'illustre maison <le Challant. Ces seigneurs étaient naguère en lutte contre lraydis et ses partisans ; ils s"étaient rcn– co11Lrés en mainb combats, les armes à la main, el avaient versé le sang. Leur adv<:rsaire s'étant humilié sous les coups de la fortune et sous l'autorité du comte de Savoie, les nobles Aimon et Ebal oublièrent leurs anciennes querelles pour ne 1oir qu'un ami dan~ Guillaume Faydis; il.: nïiésitèrenl pas à se ren– dre garants de ses promesses devant leur souverain commun. Voilà comment au milieu du moyen àg1\ dans ces siècles si décriés par une certaine école, les seigneur8 de Challant donnaient à leurs compatriotes el à tous les baron6 des Etal~ dn Savoir, un touchant exemple de charité et de dévouement. Il n'est pas aisé de déterminer l'époque où Aimon Je Challant fut transféré au siège de Verceil. Man- (1) De Tillier, Chro11. hist. des familles nobles dtt Duché. - Historique de la Vallée d'Aoste. Des Seigneuries, p. 54.

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