BASA
- 24.7 affligeait leurs tenes. l)uoi qu'il en soi!, l'al'cliel' è– que rnulul améliorer la position des chanoines de Sainl– Ours. li établit, en plein chapitre, que les honoraires qui leur étaient olferts, à l'occasion · de!> services fu– nèbres célébrés daus l'église, seraient alfectés a l'a– chat des vètements nécessaires à chacun d'eux. li porla aussi qu nlques statuts relatifs à la sacristie. L'archevêque Pierre, l'évêque Simon el le prieur de la collégiale Gontier apposèrent à cet acte leurs sceaux respec tifs. Les homme:> de Cogne ét;rndaient un peu loin par– fois leurs prétentions. En '127 iS, certaius d'entre eux firent la capture de plusieurs troupeaux, st1r les al– pes d'Arnas (1), au détriment du mona~tere de Saiut– Bénigne de Frnctuaire. L'évêque Simon , comme sei– gneur de Cogne, vou lut bien répondre pour ses sujets et composa avec le religieux Oddon de Sa int-George~, procureur du monastère. Celui-ci, par un écrit passé, le 8 octobre, à l'évèché d'Aoste, se déclara ample– ment satisfait au sujet de celle affaire, el promit de ne pas poursnivre les possesse urs de ces lroupeaux. C'est ainsi qnc notre prélat exerçait la charité a l'é– gard de ses suje ts et les couvrait de sa protection. Nous rnyons figurer comme témoins dans cd acte le prieur de Saint-Béning d'Aoste, Vuillerme, Godefroy d'Allian et les chanoines de la cathédrale, Hugues de Runa et Aimon de Gre5san (2). (r) Dans la Hauts-Maurienne. ( 2) .Arc/J. de /'évêc/Jé.
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