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252 - ticnliers de Courmayeur, chacun pour une part, se rendirent responsables de l'exécution de celte tran– saction. Ce furent Villencus, llls du seigneur llodol– pbe, Pierre de la Tour, Gontier ~laluquin el Aimon, fils de Jordan Borrel. Ils s'engagèrent à payer an– nuellement au chapitre, à la fète de saint André, sept sob de se rvice, vingt sols de plait à la mutation du prévôt, et cinq sols également de plait à la mort de chacun d'eux. lis s'obligèrent aussi à la prestation accoutumée de vingt-cinq muids de seigle (1 ). Cette charte apparaît aujourd 'hui encore munie du sceau de l'év(\1ue Simon (2), et de cblni du chapitre. Nous a\'ons parlé en son temps de l'institution des baillis à Aos te. Leur principal orTlce était l' exercice de la ju stice. Celte ann"ée nons en fournit un exem– ple. Balduin, chapelain de la cathédral e, se vit re · fuser un passage à travers un champ el une vigne sis sur le Rumeyran et possédés par Jean, fils de Jacques de Closeline. Celui -ci fut cite devant le ba1Hi, noble Pierre de Cha1·ages. Balduin n'eut pas dirTlculté à établir par la Mposition de trois témoins que ltti et ses prédécesseurs avaient usé dep uis longtemps de ce droit de pas2agc , en se rendanl avec des onHiers à la vigne aboulissanle, en y conduisant des mon– tures, en y transportant dt1 bois, de la paille, L'n en rapportant la vendange. Le bJilli, en présence des (r) Arch. de l'éu~ché. (2) Il est représenté sous la figure ordinaire d'un prélat de– bout, mitré, crossé et bénissant, avec la légende: S. SY~WNrs , Di. GRA. EP!SCOPI AUGUSTEN.

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