BASA

- 287 - servés, nous montrent l'Eglise catholique, la mème au treizième et au dix-neuvième siècles. Quand notre vénérable prélat n'aurait signalé son épiscopat que par la tenue d'un synode, il aurait déja un . droit aux hommages de la postérité. Mais n'anticipons pas sur les éYènements. Relatons d'abord quelques faits qui demandent une petite place dans nos Annales. Nous avons déjà mentionné plusieurs legs faits à l'église Saint-Gilles de Verrès. Le chevalier Villeocus, conseigneur d'Arnad, voulut lui aussi exercer sa libé– ralité envers celte èg!ise. Le 13 janvier '1280, il lui céda, pour le bien de son âme et de celles des siens, certaines redevances quïl percevait sur les possessions des Balmes. Le seigneur Morizd el Anloirll', curé de Saint-Martin d'Arnad, assistaient à cet acte (1 ). En celle année, le prieuré de la Collégiale était occupé par Guillaume. C'est c<:: que nous apprend une charte du 31 janvier, par laquelle Guillaume, prieur de Saint-Ours, donne en fief à Jean · Magnin de la Porte-Saint-Ours une pièce de terre .située à Charrière-Clément (2 ). Une conce~sion de patentes de notaire, à l'époque que nous étudions, ne peut qu'exciter notre curiosité rt mérite d'ètre rapportée. Le clerc Pierre de Cour– mayeur, fi!s du seigneur de ffi(~me nom P., habitant probablement les terres d'Henri, comte palatin de Lo– mello dans le Vercellais, se présenta à ce seigneur, (1) Cartulaire du couvent de Verrès. (2) [(al. S. Ursi, f. xx11r.

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