BASA
- 294 - quiert le caractère de l' évidence. Il y est dit : « Lè prAlre recevra des parents les enfants, el il baptisera d'abord les garçons, puis les filles, en invoquant à chacone des trois immersions la Sainte-Trinité. li dira, en proréranl le nom de l'enfant : Ego te baplizo ÙI nomine Patris, et il le plonge une fois, el Fifit', il le plonge une seconde fois, et Spiritus Sancti, il le plonge une trnisième fois. L'ayant retiré des fonts, le prêtre lui fera le signe de la croix sur le verlt~x de la tète, avec le pouce trempé dans le saint chrême. » Ainsi, en 1309, date de ce Pontifical, comme en 1280, le sacrement du baptême se conférait par immer:>ion. Besson confirme ce l'ail par le témoi gna ge de la tra– dition : « 011 voit, dit-il, à l'entrée de l'église (ca– thédrale) une grosse piene creuse qu'on croit avoir servi autrefois à donner le baptême par immer3ion (1) » • Le chanoine Orsières affirme la mème chose (2). Celle pierre a été depuis transportée dans le clos de l'archidiaconé. Vraisrmblablement, le baptème s'ad– ministrait dans le baptistère de l'église de Saint-Jean, qui était autrefois séparée de l'i'glise cathédrale, et donc l'anniversaire de la dédicace :;e célébrait le 28 octobre, tandis que rannirnrsaire de kt dédicace de l'église cathédrale se faisait le 24 aoûl. Après celle digrèssion sur le baptême par immer– sion, reprenon1; la série des statuts synodaux, dont nous arnns entrepris l'exposé. Après le sacrement du (1) Mémoires pout l'/Jist. ecclés. etc . (2) flistnriqur. · du j>ays d' Aoste.
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