BASA
- 297 - nérale a longe ;:;ur les autres . » - Il do :t entendre les confessions dans un lieu patent de l'église, et non hors de l'église, sauf le cas de nécessité. - Le con– fesseur doit se comportrr modestem'.' nt dans ce mi– nistère, et recommander, surtout aux femmes, la sin– cérité dans l'accusation des fautes commises (1). - « Aprè:; la confession, que le prêtre demande au pé– nitent s' il est disposé à éviter tout péché mortel; sinon, quïl ne lui donne ni l'abrnlulion ni la péni– tence sacramentelle, de peur de le remplir d'une vaine confiance; mais qu ' il l'exhorte à accomplir, en allendant, toutes les bonne~ œuvres possibles, afin que Dieu touche son cœur des sentiments d'une vé– ritable et parfaite componction. » - Par ra1,port a l'imposition de la pénitence , le confesseur doit la pro. porlionner à la gravité des fautes et aux forces du pénitent. En matière d'usure el de ml, il ne doit prescrire des messes et des aumùnes comme péni- . tenccs, qu'après la re6titulion de ce qui a été indû-· ment approprié. Qui ne voit la sagesse de ces dif– férentes règles ? leur actualité est de tous les temps. L'évêque veut qu'on inv)te frequemment le peuple à s'approcher du sacrement de p0nitence, surtout au commencement du carême. li donne ensuite ses avis sm· la néce sité du sceau de la confession. Le sacrement du mariage fixe aussi l'atten- tion du législateur (1). Il ordonne d'entourer d'un grand respect lfr•célébration du ma1·iage el d'en écarter (I) F. CLVI!.
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