BASA
- 298 les rires el les bouffonneries. li recommande de le faire précéder de,; trois proclamations usilét•s, el pu– nit sévèrement les mariages clandestins (1). --- Les fiançailles privées sont iBlerdites; elles do ivent se faire devant le prètre et plusieurs témoins, dans un lieu public, par exemple, à la porte de l'èglise. - Il est défendu, sous peine d'excommunication, d' user de sortilèges el de maléfices en celle matière ; la même censure atteint ceux qui cc cachent la parenté et les autres empêchements de mariage, c'est-a-dire, le vœu, l'ordre? la disparité de culte el la parenté spirituelle. Celle -ci ne comprend que quatre personnEs, le père, la mère, le frère ou la srour spirituels, puis le fils ou la fille du parrain qui donne nai ssance à la com·· paternité (2) ». Aucun prêtre, dan s les cas douteux, ne doit pro ·· cédr r à la célébration du mariage, sans l'a ris de l' é– vèq ue. - li es t permis d'exiger qu elque chose deii époux, après la célébration du mariage, selon la cou– tume, mais non avan!. Le sacrement de l'exlrème -onclion ne mérite pas moins de respect que b au lres sacrements. Les ri– che~ el les pauvres, les ,·ieillards et les jeunes per– sonnes, surtout au-dessus ·de l'àge de quatorze ans, doivent le recevoir; il peut èlre adminisl)'e pl11s d'un e fois ùans !·es graves malad ie~, où il y a danger de mort. ( 1) « Et quicumque interfuerit matrimonio clandestino tres processiones faciat exutus supertunicali et discalciatus antequam absolvatur, ita quocfviri in camisia, et mulieres in tuni ca vadant.» (2) F. CLVI!I.
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