BASA

- 299 - Après avoir tracé les règles à suivre dans l'ad– mini stration des rncrements, l'évêq ue porte plusieurs Etaluls sur différents points, !ous marqués au coin du bon sens pratique ('I ). D'abord, il enjoint au clergé paroi ss ial d'av oir ce qu ' il appelle le manuel, c'est-à-dire, le livre conte– nant le rit des sacrements du baptême, de l'.extrême– onction , etc. ainsi que les canons pénitentiaux el l'or – dinaire de l'office, confo rmément à l'usage de l'église cathédrale. - << Que les prêtres , dit-il, ne recou– rent pas au x laïqu es pour leurs di sposition'>. testa– mentaires . Qu' ils défendent aux fid èles de fa ire leur tes tament rn ns l'assis tance du prètrr. » Ce statut nou s explique la présence constante du prêtre aux tes!ament s qu e nou s avons signal és dans le cours de nos noti ces sur les év< 1 ques d'Aoste. La présence du prêtre dans ces circonstances importantes était regar– dée, à juste titre, comme une garanti e de la légiti– mit é des di spositio ns tes tamentai res el de leur mise à exécution . L'évêqu e prescri t aux curés , sous peine d'une amende de vingt sols à paye r à la visilr, de consi– gner dans leurs mi ssels ùi missalibus suis tou s les re. venus de leurs églises. C'é tait une précaution util e pour ue pas perdre de vu e les revenu s ecclés iasti– ques. Ce statut nou s fait au ss i voir que le dev oir de la visite . pastoral e n'é tait pas une lettre morte dans le diocèse, ma is qu'il était traduit en fait, puisque ( 1) F. cLvm v erso .

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