BASA

- 301 - çon. - Il leur e;;;L pareillement défendu de jouer aux jeux de hasard et aux dés. « Qu 'ils n'assistent ni à ces jeux, ni aux spec tacles, ni aux danses ; qu'ïls prennent garde d'entrer dans les auberges pour hoir<', ni mème dans des maiso ns étrangères sans un compagnon ; qu'ils ne se promènent point dans les mes ni sur les places; qu'il s ne portent · point de mancheltEs ni de vêtements de luxe (1). » - Ni clercs n1 rel igieux ne peu vent recevoir des laïques des dîmes en fi pf, si ce n' es t par l'intermédiaire de l'évêque. - Aucun étrail ge r ne peut prêcher san s la permi ss ion de l'évêque. • - Aucun clerc 11e doit prêter s1' rment au patron, avant d':i voir été présenté à l' é1'êque. - Les prèt res doiv ent fréqu emment aver– tir les fid èles , su rtout les femmes, de ne pas faire des vœux inc on ~ id éré ment, sans le consent~menl de leurs mari s et l'avis des prêtres. li est so uven t question, dans ces statuts, des prê– tres en gé néral ; nous croyons que, par ce mol , il faut entendre le coré ou le vicaire de chaque pa– roi sse, lorsq ue le contexte indir(lie des rapports entre les prêtres et lrs fidèles. ·Ici se place une remarque importante. Les statuts sy nodaux , que nous venons de rapporter, nous pa– raissent tous dater de la mème époque el form er un se ul corps de lois par ticuli ères. Il n' en est pas de même de ceux lflli suivent. Ceux-ci semblent émaner ( r) Nec habeant çapas manicatas et vestes ornata:;. F . eu x verso .

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