BASA

- 305 - lat, ajoute+il, ne détourne à son usage une partie des rentes de l'ég!;se, sous peine d'interdit. » Tels rnnt les différents Statuts synodaux que nous trouvons consignés dans le Pontifical du B. Emeric. Ils jettent un jour bien précieux sur la discipline de l'Eglise valdôtaine au moyen àge . A pen de chose près, les mêmes Constitutions nous régissent aujour– d'hui. Sainteté sacerdotale, respect des sacrements, sanctification des âmes, conservation des biens ecclé– siastiqueF, c'es t le but multiple que poursuivent ces ~tatuts Aussi bien que les canons de tous les temps. Admirons l'Eglise catholiqu e toujours une dans sa doctrine, invariable dans sa liturgie, sainte dans les règles qu'elle impose, ne visant qu'au salut de ses enfants, maintenanl avec vigilance les grandes lignes de la di scipline, mais abandonnanl sans regret le soin de certains détails. à la libcrlé des Eglises particu– li ères, afin de satisfaire les exigences des besoins lo– caux , sans nuire a la beauté et à la force de l'en– sembl e. L'é tude, que nous venons de faire de la première partie des staluls 3ynodaux attribués à. l'évêque Si– mon, 00u s .met maintenant en demeure de nous pro– noncer sur leur p:-étendu auteur. Disons-le, nous ne croyons pas pouvoil'l'evend iquer leur origine en fav eur de l'évêque Simon. Pour un double molif, nous les es– timons antérieurs à son épiscopal. D'ahord, ils ne po:·tenl pas son nom, tandi s que nou s le trou von s men- · 22

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=