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- 306 - tionné en tète des décrets publiés ooutre les usur– pateurs de la juridiction ecclésiastique, que nous rap– porterons bientôt. Le compilateur de ces différents slaiuts synodaux, qui éffivail en 1 1309, n·a,'ait au– cune raison de taire le nom de l'évêque Simon, s'ils avaient été réellement son œuvre. Il s'est borné à les annoncer sous le titre général : Statuts synodaux en usage dans l'bglise d'Aoste. Ce qui prouve que leur premier auteur était inconnu. Nous sommes fon– dé à les juger antérieurs à l'épiscopat de Simon, parce que, dans le Po'ntifical, ils precèdent la Con3ti– tution de ce prélat. En second lieu, ces statuts se répètent, se reproduisent, s'ex pliquent les uns les au– tres; chacun <l'eux porte le litre: Alia Statuta ou alia Constitutz"o. Ils ne sortent donc pas tous du même I110ule ; la mèmc main ne les a pas façonnés, rédi– gés; partant, ils ont été promulgués en différents synodes, en différentes années. Car le même législa– teur ne se répète pas dans ses décrets ; il leur im– prime néces~ai rement le caractère <le l'unité et de la précision. Ces statuts doivent êt re attribués aux évê– ques qui onl occ11pé, avaat notre prélat, le siège d'Aoste. Publiés en différents Synodes, ils ont reçu pareillement, à différentes époques, la sanction épisco– pale ; ils o 1t été transmis à l' évêque Simon et à ses successeurs, et soigneusement observrs dans l'Egli se d'Aoste. Voila cc qu'un examen attentif nous permet ùe conclure au sujet de ce:0 Statuts Synodaux. Il est temps ùc donner communication de la Cons-