BASA

- 307 - titution portée, le 4 juin 1280, par l'évêque Simon contre les usurpateurs de la juridiction ecclésiastique. Son nom apparaît ici clairement. Voici la traduction de ce document mémorable ( 1) : << Simon, par la miséricorde divine évêque d'Aoste, à tous nos chers curés et vicaires de la cité el du diocèse d'Aoste, auxquels les présentes lettres par– viendr(l11 f, salut éternd dans le Seigneur. Toutes le~ fois , qu'une cause ou qu'une question surgit entre. les ecclésiastiques et même entre les laïques sur le sac~ilège, le crime de l'hérésie, la. simonie, le par– jure, J'adultère, l'usure, la dot, les dîmes, le mariage, la naissance de quelqu'un, à savoir s'il esl enfant lé– gitime ou illégitime, sur le droit patronat, par exem– ple, si une 11uestion est débattue entre deux laïques ou entre un ecclésiastique et u 11 laïque, à sa voir lequel des deux a droit de présentation à une église, dans toutes ces causes ou controverses, la tra– dition des saints canous et des saints Pères veut que la question soit déférée au jugement ecclésia~tique et soit agitée dernnt le juge ecclésiastique. Il en est de mème de la cause d'hostage, ftostagii (2), laquelle, selon l'ancienne coutume constamment ub~ervé e dans le diocèse d'Aoste, doit être examinée par le juge ecclésiastique. Pareillement le juge ecclésiastique a droit de prononcer sur les causes qui concernent la (1) F. CLXII. (2) Ce mot si gni fie probablement cautionnement. Du Can ge , dans son Gloss11irt, le traduit par ôfa ge, cautionnem ent, ou en– core cens annuel à raison de domicile.

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