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- 30\) - lion nés, ,pu isqu.e dans ces cas. aucn ne co~naissance ni juridiction ne lem; appartient. Que s'i!~ osen~ le faire, ib sont, clès ce mo.ment et par ces lettres, e,x,com– muniés comme u~urpateurs de la juriqiction . ecc.lé – siastique, et vous les déclarerez excommuniés '.. tous les ;j!rnrs de dimanches et .de fètcs d<1ns v,os .ùgHses. Garder,-vous $Oigneusemenl dP. vous montrer en ceci n?gligents, faibles ou timides, car, avec l'aiµe de Dieu, nou s procèderions du1\~ml' nl el sévèrement contre vous. Donné et t'ait à. Aoste en notre Synode, le mardi après !'Ascension de Noire Seigneur, · l'année de sa naissance 1280 >i. Cette pièce nou~ révèle la vigueur apostol'ique avec laquelle notre prélnt soutenait les droits de l'Eglise contre les usurpations de la puissance civile. Il ·es t vrai que quelques-unes des cau ses , qu'il re1't 1 mlique en faveÙr des tribunaux eccl ès iasliques, ne leur sont pas réservées dt dro it divin. C'est le dro it p11blic du temps, ·à partir de l'établissement pacifique du christianisme, qui allribuait a l'autorité ecclésiastique la connaissance des ·dots, dL·s testaments, la protection des veuves et des pupilles, etc. O~ sait quel pré~ie ~x hér.éfice la société a relire de l'ingé rence dè !'°Eglise dé\OS les canses profanes. Ses droits en celle ,;ntière avaieut été légit imement acquis par le con.senle;l1e11l des pauples ; elle devait au bi en géll èral de. l'es dé– fendre. Les juges ecclésiastiques, par leurs lu :ii'i ~ res, icur intégrité et leurs autres qualités, se tr~uvaient, en ces temps, dans de meilleures conditions, que les

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