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- 310 - jug1~s séculiers, pour porter, même dans l'ordre tem– porel, des sentences justes et équitables. Nous nous · sommes un peu allardé dans l'c~xposi­ tion des Statuts synodaux attribués à l'évêque Simon. li imporlait de mellre en relief ces documents qui jettent une lumiére si vive sur la discipline canoni– que du treizième siècle. Poursuivons le récit des évè– nements qui se déroulent sous l'épiscopat de Simon de Du-in. Le 14 juin 1280, Vuillerme, prieur de S. Bé- ning, assisté de ses confrères Jean de Germagnye el Jean de:: Dignye, chanoines du Mont-Joux, inféoda à Vuillerme Dufour, citoyen d'Aoste, une pièce de champ et de vigne située à Pleoul. li stipula pour rede– vances le cens de quatre setiers de vin, le service annuel <le six denier~ el le plait de douze deniers. Cel acte fut dressé par le nolaire Jacques d'Aoste, devant le prieuré de Saint-Béning, en présence des témoins Jean de Genève, Uaymond Decré, et Buffet de Saint-Béning (1). Le 17 juin, notre évêque reçut un acte de re- connaissance du noble Pierre de Pont-Saint··Marlin (2 ). Nous en ignorons la teneur. Un document du même mois nous révèle la haute influence que les seigneurs de Challanl avaient Jéjà conquise dans le monde politique. Voici le fait qui amena leur intervention dans une grave affaire con– cernant la maison de Savoie. (1) Arch. de l'évlché. (2) Actes du proèès entre Geoffroi, seigneur de Pont-St-Mar· tin, et lès curés de Champorcher et de Pontbozet, en 1657.

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