BASA

- 313 - Cette année 1 1280 nous offre un nouveau lré\il de la charité admirable qui caractérise b<rn nombre de testaments de cette époqne. Les ecclésiastiques sur– tout, à qui la Providence avait départi les ressour– ces de la fortune, ne se lassaient pas de faire du bien. On peut dire que l'exemple devenait contagieux. Le ~4 novembre, le diacre Jacques de Veraye, dans sa mai– son à la cité d'Aoste, dicta ses dernières volontés au notaire .Jean do Gignod el déclarn d'abord fonder un bénéf~e soit une vicairie sacerdolal1', dont les obli– gations consisleraien l dans la célébration de la messe à l'autel de Saint-Nicolas el dans l'assistance aux offi– ces du chœur de la cathédrale. De bons revenus fu– rent assignés à ce bénéfice. Le diacre Jacques légua ensuite dix-huit sols pour la cél ébration annuelle de douze messes, le jour anniversaire de sa mort. li in~litua un réfectoire simple en faveur du chapitre de la cathédrale, fit des dons aux auteli; de Saint– Jean, de Saint-Jacques, de Sainte-Catherine, à la pré– bende de Vuillerme Nocher, aux sœurs de Pertuis, aux hôpitaux de Nicolas Richard, des Colonnes, de Saint-Remi, à la mense épiscopale. li remit à l'évê– que Simon les si:~ liffes qu'il lai arnil prêtées. Des legs fnrent aussi faits au prévôt de la cathédrale, au chanoine Hugues de Runa Bon exécuteur lesla-– menlaire, à sa mère, à sa sœur Marielle, à ses frè– res · Ai mon et Boson, el à d'autres individus, enfin aux trois plus pauvres femmes. Une disposition par– ticulière de ce testament alloue trente-deux liVl'es à

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