BASA

- 328 - gnité épiscopale ? Nous pouvons fixer avec cel'titude cette date à 1283. Un ancien catalogue ~es évêques d'Aoste nous apprend qu 'il fnt sacl'é en 1283; llo– chet dit qu ' il siègea dès l'an 1283 ; les historiens de la Maison de Savoie G11ichenon Blanc, donnent la même date. Il est vrai que la Galtia Christiana et Beison rapportent que l'évêque Nicolas confirma, en ·1282, Je vendredi ap1·ès la fète de saint Jean-Bap– tiste, des statuts concernant le chapitre de la cathé– drale. Nous ignorons le fait de celle approbation. l\fais il est évident que la dal_e produite est insoute– nable. Comment l'évêque Nicolas aurait-il pn exer– cer, le 26 juin 1282 , des fonctions de sa charge, tandis que son pré1léce.sseur Simon, dix jours aupara– vant, c'est-à-dire, le 16 juin, plein de vie, fondait l'hôpital de la Salle ? Est-il croyable que l'évêque Simon soil mort subitement apl'ès la fondation de cet hôpital , et que Nicolas lui ait succédé immédiate– ment, sans laisser, pour ainsi dire, le siège vacant? A coup sûr, il y a ici une contradiction flagrante. Il est étonnant que ces auteurs ne se soient pas aper– çus de leur méprise, en l'approchant d'une manière étrange ces deux dates inconciliables. Un autre document déjà cité nous offre des dif– ficultés . Nous avons vu dans notre notice précéd~nle que, le 6 aoùt 1279, Je curé d'Avise, Pierre Fro– mond, en sa qualité de notaire, reçut le testament du chanoine Vuillerme, avec dispense accordée par l'évêque Nicolas. Est-ce donc que celle année, Nicolas

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