BASA
- 333 - La s• férie d'octobre , nous voyons reparaitre le chapelain Pierre Muzon. li acheta en ce jour tle Go– defroy d'Ulmo, citoyen d'Aoste, une pièce de terre el de vigne située aux pertinences de Rocbères, dans la région de Saint-Martin de Corléan ( 1). Nous ne savons quand Nicolas Bersatori fil son entrée dans sa ville épiscopale. Les historiens de la Savoie nous le montrent, en décembre 1283, occu.pé en Savoie aux plus hautes affaires de l'Etat. Le comte Philippe, se voyant au déclin · de sa vie P.t voulant assurer à son neveu Amédée la succession à la Cou– ronne, songea à le revêtir d'une autorité égale à la sienne . Il le créa duc d'Aoste. En suite de cette no– mination, l'évêque Nicolas el les seigneurs ·du Duché jurèrent fidélité à l'élu du comte Philippe el le re– connurent pour leur souverain : c'est ce qui conste d'un titre daté du chàteau de Chillon, le 21 décem– bre 1 z83 (2). Amédée, aidé par l'évêque d'Aoste, n' eut rien plus à cœur que d'occuper, du vivant même de son oncle, les principales forteresses du pays. Aussi, à la mort du comte Philippe, il ne fut nullement inquiété dans la possession de ses droits. C'est ainsi que nos anciens évêques s'intéressaient à la fortune des comtes de Savoie et s'efforçaient de fortifier les liens d'obéissance qui unissaient le Duché à ses princrs légitimes. (1) Arch. de l'éi•éché. (2) Guichenon, Hist. généal. de la R. Maison de Savoie, t. 1. p. 348. - Cibrario, Storia della Monarchia di Savoi1, t . rr. pp. rS7 et 194.
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