BASA
- 341) Le comle de , Savoie Philippe descendait lentement dans la tombe, char;gé d:années et d'infirmités. N'a'-' yanl point de postérité, il était fort inquitt au sujet de la succession à la Couronne. Il avai l fait son tes– tament, mais il ·craignait que ses trois neveu:X , · Ti10 4 mas, Améùée et Louis ne respecta~sent point ses in– tentions. Le 10 août, il écrivit à son arrière-neveu Edouard, roi d'Angletem 1 , en le priant de règler lui– même celle importante affaire. Cependant le vieux comte avait bAsoin d'un homme d'autorité el de· con– fiance pour tranq11 illiser sa conscience el servir d'in– termédiaire entre la cour d'Angl eterre el celle de Sarnie. L'évêque d'Aoste fut cet ami choisi. Il partit probablement dans le courant d'août 1285 pour sa mission d'Angleterre, reçut les communications du roi · el re\'int bientôt en Savoie (1). Notre illustre prélat consacrait ainsi au service de l'Etat l'es hautes facultés dont Dieu l'avait doué. Le comte Phi– lippe mourut en septembre 1285. La mense épiscopale avait autrefois un riche fief à Rhins. Le 16 juillet, un des tenanciers, Jacques de Rins, fils d'Aimon , donna au chapitre de la ca– thédrale soixante livres qu'il assigna sur des immeu– bles mouvants de ce fief (2). Ce fu l le chanoine Jacques des Cour.s, qui, en cette circonstance, repré– senta l'évêque. Le chevalier Girard de Gignod , le (r) Cibrario, 1. c. p. 189. (2) Nous remarquons parmi ces immeubles un vignoble. A cette époque, la vigne était donc cultivée en cette localité . ...
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