BASA
- ti - conviction que Llodolphe du Cbatelal' n'a pas occupé ce siège épiscopal. Au resle, la dignité d'archevêque de Tarentaise, 1Jont il a été incontestablement re\'êtu, n'éclipse-t-ellc pas celle d'évêque d'Aoste, dont il aurait pu ètre décoré ? Voici les raison~ qui militent en faveur d~ . notre sentfment : :: 1". Les auleul's, qui mentionnent Rodolphe du Cha– telar dans la série de nos prélats, ne signalent aucun acte de son administi·ation, ne citent aucun ancien document a l'appui . de 1 leu1; ' cipi niou. lis se bornent à le qualifier du tilre d'évêque d'Aoste; quelques· uns Yont jusqu'à. lui attribuer cinq ans d'épiscopal cl<~ 1243 à '1248, el c'est tout. Celle manière d'écrire l'histoire · est par trop commode el ne répond nulle– ment aux exigences ' de la critique moderne. Aujour– d'hui la crit:que hisloriqu.e n'admet : les fails, qui nous so:nt transmis par les siècle.;;, qu'autant qu'ils sonl con– trôlés (Il gal!antis par des pièces justi!icati ves. .C'est là un des mérite,; de notre époque qui en ·a · si peu. Elle est tout· entière aux recherches, aux exh ibitions. Elle fouille les archives, déchiffre les vieux parche. minsi exhume les manusêrits, étudie •les sources. Elle n'est sati·9faite •' qi1'à la conditfon de V'OÏl' les origines ·1ui ;apparaHre dans tout leur· jonr. Celle fa'Çon de procéder ne ipeut · qu'ètre qu'avan~ageuse; elle vise a fairC' de l'histoire une" science; en la ' reconstituant ~ur · 1me ' ba'së' plus exacte. Tonl· ami ûe{ éttides de ·5on · pays doit· a'dopte r celle méthode, so~1 s:> {îei ne de 1ais– sel" l'ignorance l la ·prérnntion- ou · la Jégèreté se ·per- .
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