BASA
- 350 - Parmi les témoins figure Piel're Fromond, chapelain de n·atr~ prélat.' Nous nous dispensons d'entrer dans les détails de cet accommodement: ce serait une di– gression tout à fait étrangèi·e à. notre sujet. Conten– tons -nous d'observer qu:e l'intervent:on de Nicolas Ber– satori dans une rq11estion aUssi épineuse nous donne la plus haute idée de son savoir, de sa sagacitn l'l de sa prndence dans les affaires de l'Etat. Le documN1t, qui nous apprend ces faits, porte la date de •1285 (1). Il est évident qu 'on doit lire 128·'6, suivant la supputation moderne. En · effet, le notaire, qui a dressé cet acte, a suivi le styln · de l'Incarnation, commençant par ces mots : .fono ln– carnationù. L'année 1285 n'é tait pas encore finie pour,, lu.i, elle allait jusqu'au 25 mars 1286. De plus, l'acte a été écl'il le lundi, · 1 19 des calendes de fé .. vrier. Or, le jour lundi de la semaine tombait le •I 1. janvi er rn 1286 , el non en 1285. Ce qui confirme ces données, c'es t que la charte en question suppose naturellement la mort du comte Philippe ; or, ce prince mourut en septembre 1285, comme nons l'avons dit pl.us haut. Le document ci té ne peut donc pas se rapporter au mois de janvier 1285, mais au même mo'.s de !"année suivante. AmMée V avait aussi des différends avec II um– berl, Dauphin .de Viennois. Pour les terminer à: l'a– miable; on choiE it de part et d'autre dt~s avoca ts. et des médiateurs. Nicol as Bersîtlori fut cha rg(~ par le (1) Hist . p,itr . Mon. Ch. t. L
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