BASA

- '7 - pétuer ùans le domaine historique. Or, pour revenir à noire sujet. le nom de l'évêque Rodolphe llu Cba– telar figure-t-il dans quelque charle ou dans quelque manuscrit du moyen âge? Non, aucun document ~ri­ ginal .ne nous fait soupçonner qt:e Je prévôt Rodol– phe se soit assis sur le siège de Saint-Grat , ,avant de monte1· sm· celui de Saint-Jacques en Tarentaise. Les premlers écrivains, qui parlent de ce pré.lat, sont les chroniqueurs dn XVIII'' siècle, Genand e.L Mochet; ceux-ci Je placent uniment d~ns la galerie de nos évêques sans nul souci _de preuves, et les autres, éc1;i– \'ains les suivent en fidèles copistes, sans vér;ill~,r l'as– sertion émise. Ainsi, en face des exigences de l'esprit critique de \os joun•, no.us sornml's autorisé à laisser de côté l'épiscopat de ,ll2dolphe du Chatelar, jus.qu 'à production de pièces autl1entiques. Nos prétentip"s {le ' .•• .f paraîtront pas exagérées, si l'on fait jlltenti,on que les évêques d'Aoste antérieurs de plus d'un siècle au pré– ,·ôt Rodolphe n'ont. été admis dans Jes ca,lalogues . récents que soq~ le bénéfice d'anciens documents~ et non sur le simple ,t~r;i~~ignage de nos chroniq.ueurs. 2°. Quel serait donc le nom de l'éxêque qui a1u:a,it rempli la lacune existant, selon noire opinion,.,,,dans la liste chronologique de nos évêques de 1 2 <l,,3; à_ ~ 2 46, année où nous voyons figurer l'évêqu~ Pi.erre .d'Etrou– bles ? A celle question nou~ répondons .qu'il n'1y a a.1,1eu.n~ nécessilé:de·cornbler celte lacune.Combien de fois Je:; sièges épiscopaux ne demeurent-ils pas vacants· pour plusieurs années ? P0ur ne parler que des derniers siècles, ne

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