BASA

- 358 - L'évêque el le chapitre de la cathédrale ne se comptaient pas parmi les vassaux ùu comte de Sa– voie, bien que l'un eût les seigneuries de Cogne, de Rhins el d"Issogne, et que l'autre partageât avec le chapitre de la collégiale la seigneurie de Derby. Ils ne passèrent donc aucun acte de reconnaissance au prince. Toutefois ils ne manquèrent pas de saisir la circonstance de sa présence dans le Duché, pour ré– clamer de la bonté souveraine une sauvegarde en fa– veur de l'Eglise d'Aoste. Le 17 octobre, le noble et pieux comte dc\clara recevoir sous sa protection l'E– glise et le cbapitre d'Aoste , avec tous leurs biens meubles el immeubles el leurs invi:slilures. Il re– commanda à tous ses sujets , et particulièrement au podeslat poteslati, c'est-à-dire au bailli d'Aoste, et au chatelain tfe Chatel-Argent de respecter et de dMen– dre leurs personnes et leurs propriétés. L'ecclésiasti– que, qui aurait souffert quelque dommage, ou qui aurait été victime de quelque violence, devait être cru sur sa parole assermentée pour la réparation des dommages. Une pareille sauv egarde était bien pré– cieuse pour le clergé valdotain (1). Passons à. un autre ordre de choses. Si nous en jugeons par un ancien inventaire de l' église de Char– vensod dre;;;sé en 'I 281, la 4• férie après la fête de saint Luc, il paraît que les églises paroissiales, au treizi ème siècle, étaiPnl <.Jans nn véritable état de dé·· nu,~ me nl · :-e!ati n·ment au x ornements sacrés et aux (1) V. les DocuMENTs , n. XVll.

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