BASA
- 360 - on d'aulres frères, ou des descendants de leurs en– far.ls ou de leurs frères. li établît en outre qu e les mères auraient la tutelle de leu rs fill es, avec l'usu– fruit des biens qui leur compèterait, ayant des en– fants mâles (1 ). Ce décret du 1' novembre nous montre sous le coté le pl us fa rnrable le pou voir lé– gislatif de l'évêque dans son comté de Cogne ; son gouvernement nous y apparaît tout-à-fait paternel et populaire. Le même jour, notre prélat publia un déc ret qui apporta quelques modifications aux règlements en vi– gueur louchant les redevances que l'évêque percevait des habitants de Cogne. La communau té de Cogne était obligée de fournir à l'év êq ue et à sa suite se pt repas, lorsqu 'il se renddit à Cogne pour y tenir les audiences générales, soit la Sogne, de la Saint– Michel à la Saint-Martin (2) . Elle lui devait aussi annuellement seize setiers d'orge , trente-deux quar– tiers d'épaules de porc, huit setiers de seigle, cinquante-deux fromages el demi et dix-sept moutons. · Vévêque Nicolas, dans l'intérêt de la mense et à l'a– vantage même de ses sujets de Cogne, jugea à. pro– pos de convertir en tributs numéraires ces droits en nature. C'est pourquoi, a\·ec l'assentiment du chapitre cathédral, il renonça aux repas en question, moyen– nant le cens annuel de . cent sols el le don d'une (1) .Arch. de la cure de Cogne . (2) Il est dit dans les règlements de 1245 que l"évêque de– vait tenir la Sogne dansîe courant du mois d"octobre, et qu "il n'avait droit alors qu'à six repas. Le temps avait donc déja modifié le~ règlements sur ce point .
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