BASA
- 362 - pl'ébende de Saint-Michel et légué à la cathédrale deux réfectoires simples et un encensoir d'argent. Nous avons, en date du 21 de ce mois, un document remarquable, qui mérite attention. Avant loul, il faut savoir qu'au cours de l'année 1287, Pierre de Challant fut élu archevêque de Lyon à la pluralit~ dPs suffrages du chapitre, dont il était chanoine dès 1254 el archidiacre dès 1270. Mais la mort le surprit, avant qu'il eût reçu ses provisions de Home et qu'il fût sacré. Obserrnns que la promotion de Pierre de Challanl a une dignité aussi élevée que celle d'archev êque de la première peut-être des égli. ses de France à celle époque , nous révèle en ce personnage des qualités éminejtes. Il parait que la libéralité et la charité de Piene de Chaliant lui avaient fait contracter des dettes con– sidérables. De fait, un document <lu 21 nov embre 1287 ('I) nous montre cl1ez les seigneurs valdôtains un empressement admirable à éteindre les passivités de l'archevêque élu de Lyon, En ce jour, Godefroy de Challant, fils du vicomte Ebal, comparut devant le chanoine Jacques de Civoys , vicaire général de l'évêque Nicolas, et lui promit solennellement de payer les dettes de son 'oncle el d'accomplir ses dernières volontés. Comme cautions de son engagement, il pré- (1) Arcb. de l'évêché. Il y a de cette charte une copie au– thentique, dressée, le 8 décembre 129 J , par ie notaire Jacques Bonet, en présence des témoins Jacques de Civoys chanoine, Rodolphe de Saint-Etienne, Franc de Nus et Villencus de Cha– tillon, prêtres.
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