BASA

- 372 - façon à le rendre digne de l'admiration des étran– gers eux-mèmes. Ce fait est justifié par deux docu– ments que nous allons produire : le premier est du 9 février et l'autre du , 12 mai 1289. Le _premier nous apprend que les chano.ines de la cathédrale, as– semblr~s 'Capitu lairement, à savoir, Aimon archidiacre, Aimon de la Porte, Gui de Gressan, Gonthicr de Courmayenr, Jacques de Civoys , Gui des Tours, Pirne de Thora, Anselme d'A visr, Pierre d'Arvier, émirent l'avis unanime d() donn (~r a l'évêque Ni– colas el à la mense ép:scopal e un corps de m1isons avec ses dép ~ ndances situées devant l'église Sainl– Clément et apparlPnanl autrefois à maître Vuill crme, chanoine de la cathédrale. Une condition ful cepen– dant apposée à la donation. La mense devait s'obli– ge r à support er lrs cens el les charges inhérentes à ces domiciles cl au verger attenant. li paraît qu e ces charges consistaient essentie'l ement dans le droit à l'habitation de ces bâtiments, lequel était ré se rvé à des chapelains, après le décès de Vu illerme , fils de Jacqnêle, qui en avait l'usufruit. L'évêque promit au chapitre de donner à ces chape lains une indemnité conyenable, en leur fourni ssant une mai ~ on ,' ou en leur assignant des cens suffisants, au jugement) des chanoines Jacques de Civoys et Anselme d'Avise. L' é– vêque s'engagea en outre à faire c.eindre d'un bon mur à chaux le verger qui lui était cédé, ainsi que le jardin de l'évèché, voulant , dit-il , « pourvoir à l'utilité de la mense épiscopale el à u11e juste indem-

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