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373 - Le prieur de Saint-Ours reçut, vrùembtablenH:nl celle année , une misEion spéciale du Saint-Siège. Voici l'objet des lettres apostoliques, qui n'o nt pas de ~ale précise , el que nous croyons être du pape Nicolas IV, 7 mars 1289. Jacques dit Rachaz de Gignod s'était croisé, el se préparait au pèler\nage en Terre– Sainte .. Cependant l'accomplissr ment de son Yœu souf– frait des difficultés, par suite n'embarras qu e lui sus– citaient certains seigneurs de Genè\'e ou dL• Lausanne. C '1~ tait Pierre comte de Gruyère, son fils appelé éga– lement Pierre, Vnillerme de Roveria, Aimon de Naves et Girald de Rivorca donzcls, qui l'inquiétaient dans ses biens et Ees droils , et retardai en t ainsi son dé– part pour la Terre-Sainh•. Jacq ues de Gi gnod porta ses plaintes aux pieds du Souverain Pontife. Le Pape accueillit so n ins ta nce, et manJa an prieur de Saint– Ours d'ouvrir une cnquète contre ces seiglleurs. Il lui donna le pouvoir non seulement d'intL'rroger les parties et les témo:ns, mai:;; aussi de sanctior:ncr par des censures ccclés iasliq ues le décrf'l qu 'il aurait porté. Il ne lui permit cependant pas de frapper d'cx– co,mmunication ou d'interdit les lnbitants des terres de ces rni gneurs, san,; un man :'at spéc ial du Saint– Siège (1). Ce document nous montre la condesce ;.da11ce des papes à écouLer les plaintes des fidèles de la chré- (1) Arch. de l'évêché. Ces lettres sont datées de Rome : « Apud sanctum Petrum non as marcii Pontificatus nostri anno secundo. • V. les DocUMEN TS, n. XIX.