BASA
- 376 - tienlt\ leur prudence dans la connaissance des causes défé rées à leur tribunal, el en même temps la haute réputation de sagesse dont jouissait le prieur de Sainl– ,Onrs, puisqu'elle lui mérita la confiance du Souverain · Pontife. Peul·être est-on surpris de voir le Saint-Siège s'oc– cuper d'une question qui semble être d'ordre pure– ment temporel, telle que celle qui s'offre ici ? Cet · étonnement cessera, si l'on remarque qu'un vœu, ren– ·trant par sa naturn dans le domaine spirituel, tout ce qui tendait à entraver son accomplissement était · jugé par l'autorité spirituelle, el que le vœu de Terre– Sainte, élanl réservé au Souverain Poulife, celui-ci avait le droit d'en exiger , l'accomplisseme nt comme d' en écarter les obstacles. An surplus, c·é1ail le droit public de l'époque qu e le Saint· Sièg~ pùt connaître des causes même civiles, quand elles étaient soumi– ses volontairement à ses décisions. li ne conste pas dans l'espèce que les seigneurs suisses aient décliné la compétence des juges eccl ~siastiqnes. La 4' férie d'avril, le couvent de Sai:ot-Gilles échan- · gea avec Thomas, fils de Pierre de Roën, une pièce de' pré située a Pallays contre une autre pièce sise à Coassod. I.e se igne ur Rodolphe de Ven/\s donna EOn approbation a cet acte ('I ). Le 8 mai suivant , Pilet, fil s d'Albert de Rionda, donna à la maison reli gieuse de Saint-Béning, repré– , senlée par le prieur Aimon, · un capital de soixante (1) Carlu/aire du couvent de Verrès.
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