BASA

- 311 liHes el un lkf qu'il tenait ùe ce prieure. Cel acte fut rédigé rar le 1101airc llugonet de Clrnvros, en pré– sence dPs témoins 'Ulùrion de Lydes, Jean de la Ro– che, Penet d'Oxan, Martin et P<'rret de Rionda; el Aimon de Montcenis ( 1). Le 6 septembre de la rnème année, l'évêque Ni· colas intervint à un accord conclu entre le monas– tère de Saint-Ours el le curé de Veraye. Celui-ci cherchait à revendiquer en faveur d' son église uue maison, avec prr., champ et vigne, située à Val, une autre vigne située à Clevetes, une autre maison près du cimetière, et une chambre allenante à l'église. Il réclamait au ss i certaines dime-'. Tou tes ces prétentions furent formellement conte3tées par le chanoine de Saint· Ours, Aimon de Foschia, procureur du chapitre de la collégialt•. Le différend fui enfin tranché par les ar– bitres Martin, official diocésain, el Rodolphe de Foschia clerc. lis adju gè rent au curé de Veraye, à litre de fief, les possessions de Val el de Clevcles, moyen . nant une reùevance annuelle à payer au monastèrn ùe Siint-Ours. Quant aux autres points de contesta– tion, ils furent ~·ésolas en faveur du chapitre de Saint– Ours, appuyé qu'il était su~ une longue pres.::ription. L'évêque approuva la dfoision des arbitres (2). Il est beau de voir, en ce siècle , les ùifforends er.tre les particuliers, comme entre les corps moraux, jugés promptement, sans l'emploi si coûteux des formal.ités (1) .Archivés de l'éutcbé. (2 l Krtlendrtrium S. Ursi, f. cxv.

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