BASA

- ~ns - judiciaires. C'est que l'esprit de charité chrétienne dominait dans le treizi ème siècle. La véritable civili– sation avait fait des progrès au milieu de nous plus qu 'on ne le croit communément. Guillaume de Quart, dont nous avons déjà parlé, n'attendit pas les derniers jours de sa vie pour faire des donations à. la collég: ale de Saint-Ours, dont il · était prébendier. La 6° fàie de novembre 1289, par l'e ntremise de son avocat Gonteret, il donna à celle église la r~nte annuelle de cinquante sols assurée sur une vigne, qu'il possédait à Quart, r;.gion de Cons ·· tancia, mais sous la condition d'un réfec toire en fa– vcu1· du chapitre, des convers et des prébendi ers de Saint-Ours, le dimanche avant la Saint-Michel. Il gra– tifia aussi l'hôpital ·cte Saint-Ours de la rente de cinq sols pour l'entretien d'un lit. Ces di sposi tions ne de– rnienl cep.~ ndant a\oir leur effet qu 'après la mort du bienfaiteur (1 ). Les sommes lég uées ici par Guillau– me de Quart paraisse nt insign ifiantes. Mais on ne saurait ignorer qu'autrefois la valeur monétaire était bien plus grande 1ju 'aujou1d 'hui. Un autre bienfaiteur de la collégiale se montre à nous dans la personne de .J ean , curé de Villa en Gressan. Ce digne ecclésiastique institua en faveur des chanoines, clercs, conrnrs et prébe ndiers de Sa:nt-Ours un 1-Hectoire annuel dernnt durer plusieurs jours pen– dant le mois d'octobre. li assigna à. cet effet une rente de soixante sols sur une vigne qu'il possédait (1) {(al. S. Ut·si, f. xLvm.

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