BASA

- '10 - que, si le prévôt Rodolphe eùt été évêque d'Aoste, on se fùt empressé de lui donner un successeur, tan– dis qu 'il n'aurait pas encore pris les rênes du ~OU· vernemer.t spirituel de la Tarentaise; il aurait conii· nué à régir comme évêque le diocèse d'Aoste , jus– qu'au jour de son installation à l'archevêché de Mot't– tiers, sans laisse r aucun intervalle de temps entre sa démi ssion de l'évêché d'Aoste et .son entrée en pos– session de l'Eglise de Tarentaise. 5°. Un autre l'ail vient confirmJr notrd thèse. Le 5 décembre 1253 , l'évêque Pierre d'Ell'Oubles fit examiner p\u5ieu1·s témoins, aux fins de prouver que les ieigneurs de Bard devaient le plaît pl'.tcitum aux évêques d'Aoste ('I). Ces lémoins déposèrent, d' un commun accord, que Huglles de Dard avait fait acte de reconnai ssance à l'évèqne Boniface et à l'évè1uc Jacquei. Ils ne parlèrent poiut de llodolphe du Cha– telar. Or, si celui ci avait été évêque d'Aoste, au– raient-ils vas~é sous silence son nom? On sait que le plaît est une prestation féodale que le vassal pa· yait à chaque mutation de seigneur. Rodolphe, ayant été pour\'u de la mense épiscopale d'Aoste , aurait cerlainemenl exigé le plaît qui lui était dù, et les té– moins inlenogés auraient rel evé ce fait, comme ils le relevèrent par rappo!'t aux évèq ues Jacques et Boni– face. L'omission . de son nom dans l'interrogatoire subi prouve que le préYôt Rodolphe ne fut pas nommé é vêque de ce diocèse. -~- (1) Hist. patr . Mon . èh t. 1. I Pf.

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