BASA
- ;393 - qu'ils mesuraient sur une pièce de terre sise à Grarn– monier et appelée le ebamp de Bard. Le chanoine de Saint-Gilles, Pierre de Chambave, était présent à cet acte. La 3• férie du mois suivant, Farconin donna trente livres à la sacristie de Saint-Gilles (1). Revenons à l'évêque Nicolas. L'acte peut-être le plus mémorable de son épiscopat est la fondation de la chapelle de Sainte-Marie-Madeleine, en date du 1 r avril 1291. Les lumières précieuses, que ce docu– ment fournit à l'histoire, lui donnent une haute va– leur. Voici la traduction de la première partie, la plus essentirlle de celte pièce : Cl Nicolas, par la miséricorde divine évèque d'Aoste, « à tous les fidèles Jiresents et futurs, salut en Jésus- . « Christ. Voici ce que nous portons à votre connaissance. « Comme, suivant la parole de l'Apôtre, nous corn– '' paraitrons tous au tribunal de Jéstts-Christ pour cc recevoir la récompense du bien ou le châtiment » du mal que nous aurons fait en cette vie, il im– « porte de prévenir le jour du jugement par des • œuvres de miséricorde, et de semer iei-bas, en vue « de l'éternité, ce que, avec l'aide du Seigneur, nons cc aurons à recueillir dans le ciel avec accroissement cc de fruits. Car, c'est notre ferme espoir et notre « confiance que celui qui sème dans lès bénédictions ex moissonnera dans les bénédictions la vie éternelle. a Or: parmi les diffürents suffrages qui se font pour cc la rédemption et la délivrance des âmes, le suf- ( L) Cartula.ire du couvmt de Verrès.
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