BASA
- 396 - devait consister dans la célébration ile qu:nze messes aux quinze autels de la cath1~drale, le tout aux frai s du chapelain. Celui-ci était encore obligé de faire ac– quiller ce mèrne anniversaire, le troisième jour après la fête de sainte Madeleine , dans l'église de Saint– Ours; il devait donner la rétribution de douze sols pour chacune <les douzr messes qui se célèbreraient aux dolize autels de la cofü•giale. L' évêque finit par :ecommander au chapit;·e de la cathédrale de veiller à l'exécution des différentes dis– positions de celle fondation ; à son défa ut, il prie l'archevêque de Tarentaise, le comte de Savoi e , le vicomte d'Aoste, et, en dern ie r lieu, le sire de Quart, d'y tenir mai11-forte. Le chapitre de la cathédrale s'empressa de ratiffor et d'approuver dans toute sa teneu r l'acte de fonda– tion de la cl1apelle de Sainte-Marie-}hdel eine, el pr1>– mil de la maintenir et de la défendre de tout son pouvoir. Aimon, curé de Saint-Jean, Ren ier el An– selmet de Jaye as~ i s tèrent comme témoins à. cet acte écrit dans la salle capitulaire de la cathédrale (1). Le document, dont nous venons de donn·er un aperçu, nous montre la piété singuli ère de l'évêque Nicolas et place en lumière plusieurs faits importants. D'abord, il met hors de doute qu e le tombeau en marbre érigé dans la cathédrale, près du maître -autel, du côté de l'Eva11gile, renferme la dépouille mortelle (1) L ib. Redd. Cap . .A.ug. f. cxv. L. Cibrario a publié le pre– mier, partiellement, cette pièce dans !"ouvrage lJocmnenti, Si– fllli, e tc ; on y relève cependant quelques inexactitudes.
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