BASA

- 397 - de Thomas II, comte de Flandre, mort à Aoste en 1259, et non le corps de Thomas J, comte de Sa– voie, comme on l'a cru pendant longtemps, ni celui Ju prince Humbert, frère naturel du duc Amédée VIII. li décerne le titre de bienheureux à l'évêque Boni– face de Valpergue, et parle des honneurs religieux à lui rendre, preuYe incontestable du culte public que le bienheureux Boniface recevait à Aoste qua– ranle-huit ans après rn mort. Ce document mentionne le jubé qui existait à l'entrée du cbœur de la ca– thédrale, el qui fut démoli en 1838 avec l'autel de Sainte-Madeleine. Il nous apprend enfin qu'il y avait, à cette époque, quinze autels à la cathédrale et douze à la collégiale. La prébende de Sainte-Madeleine a disparu depuis longtemps avcc ses fonds. Un document du 20 mai 1291 atl':lsle l'énergie du curé de 'Fénis dans la revendication de ses droits. Par un manifeste écrit de la main du uolaire Jac– ques, devant l'église de Saint-Maurice, le curé Hu ·– gues, fort de la protection du comte de Savoie, de celle du vicomte d'Ao.,le, et autres seigneurs, el s'ap– puyant su.r les privilèges du couvent de Saint-Gilles, défend à certains de ses paroissieng, Brun de Mise– reigne miseroni, domestique des seigneurs de Cly, Torqueysse de Pleo, pleu, Aymonet de parania, Pe– trin de Cuignon, cuinwn, Vuillcrmet de Vernei, Hu– gonct fo brocheur, François de Baravar, Bernard de Soler, de détourner l'eau destinée à arroser une pièce de pré située à Nochère . Les témoins de cet acte

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