BASA
- 4·10 - agrandir le chàtean de Villa en Challant ; elles se prolongèrent jusqu'en 1:294 avec cles péripéties di– verrns ( 1). Au milieu de ces conllils perpétuels, les liabitants de la Porte-Saint-Ours sentirent le besoin de fo.rlilieî' la partie occidentale et méridionale <lu bourg. Celle partie n'é tant pas protégée par les· rempart.5 romains pouYait être facilement emportée d' un coup de main; elle n'avait que des murs peu élevés qui ne la ga– rantissaient pas suffisamment contre une surprise de l'en– nemi. Afin de parer au danger, la communauté ou la confrérie des habitants de la Porte-Saint-Ours ima– gina de creuser un large et. profond fo ssé le long du mur méridional qui abritait dtl c :~ coté le bourg. Dans ce but, el!e c:hargea Vuiilerme Bordon de Cogne, prieur ou mistral, celle année, de la confrérie, d'a– cheter le lerrair1 nécessaire de l'évêque, qui avait une 9rm1ge près de la Porte ChafTa. Le prélat voulut bien condescendre à ceE .désirs. Par acte du 20 janvier 1293, il céda à la comrnunaulé des bourgeois et habitants de la Porte-Saint-Ours quatorze toises de fongueur sur cinq de largeur du pré de sa grange. Celle cession fut faite sous forme d'inféodation el avec condition de certaines redevanèes en faveur de la mense, entre autres d'un cens d'un se lil'r de froment assigné sur une pr.opriété que tenaient à Cignay Valet fils de Durand el Perret Dues. Il fut aussi stipule que l'é– vêque resterait maître des arbres qui seraient plantés ( 1) Cibrario, Storia della Monarc/Jia di Savoia, t. 11. p. 232
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