BASA

pr~s du fos,;é, qu'il aurait la fac :ilté d'y établir un vivier, el qu'.il pourrait faire retirer à son profil les pierres qu'on y trouverait. Cet acte fut dressé . par le notaire Hugon d'Avise, au pré mème de la grange de la mense, en présence des témoins Jacques, sei– gneu1· de Quart, Emeric, recteur de lï1ôpilal de Na· buisson, Jacques de Doue chapelain, Vuillerme de Jo– vensan donzel el Aymond de Jovensan ( 1) . Le vicomte Ebal utilisait au service de son prine<: les jours de trève qu'il savait se ménager :ivec ses rivaux. Celle année, nous le rnyons en Vallais à la suite du comte de Savoie fi~urer dans un accord que le prince conclut avec Boniface, év1lque de Sion. Amédée V réclamait du prélat les droits r!\galiens sur tout le Vallais. Boniface el bon nombre de rni– gneurs vallaisans surent si bien faire valoir leurs raisons que le comte se désista de sa demande. Dans cet acte, le nom du noble chevaliH Ebal est e-r.re – gislré après les noms de l'évêque de Lausanne, de Louis de Savoie, de !'Abbé de Saint-Maurice, el im– médiatement avant ceux des seigneurs savoyards el vallaisans. Ce qui témoigne de la ha ide considération dont le · vicomt~ jouiss<;til à la cour de Savoie (2). Le nom tlu médecin Gui figure, avec celui du seigneur Vuillerme de Quar!, dans un vidimus por- (I) .Arch. de l'Evlché. Cette région porte aujourd'hui le nom de Préfossé, probablement en sui te des fossés qu'on y fit. Les dernières pièces de cette grange ont été vendues le 17 décem– bre 1867 aux enchères publiques par le Gouvernement italien. (2) , Gremaud, l. c. t. r. p. 447.

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