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- 413 - pourquoi l'official remit Gontheret en possession de la dîme d'Empallian, sans préjuger toutefois sur le pétitoire ('I ). Le 19 du même mois, Martin, prévôt du !\font-· Joux, fit acte d'auturité, en révoquant uo contrat fait autrefois par le chanoine Raymond, tanrlis qu'il était prieur de Saint-Béning. Celui-ci avait donné en fief à cerlain Domène de la Roche quelques biens situés à Sainl·-Martin de Corléan, sous condition de non lé– sion pour le prieuré de Saint-Béning. Le prévôt Mar– tin, ayant reconnu que dans !"espèce se vérifiait la clause de lésion, annula cet acte, et établit le priem· Valter son procureur, aux fins de faire une nouvelle inféodation sous rie meilleures conditions. Celle révo– cation fut signée à la Meilleraie, le samedi après la fète de !'Exaltation de la Sainte-Croix (2). L'hôpital de Nabuisson ou des Colonnes continuait à recevoir des legs de la libéralité des particuliers. Nicolas de Pal eyn , sous-diacre et . recteur de cet hô– pital, lui fit don des biens qu'il avait acquis a Re– verier Riverie (3) de Binfata, veuve de Gonti er de Gres$an et de ses fils Gingonel el Boniface. Il s'en dessa·1sit pour en donner main-garnie a l'évèque Ni– colas soit à !'Administration de l'hôpital de Nabuisrnn. L'évêque fil dre3ser un acte de cette donation, le 24.. septembre, étant assisté de Jacques de Civoys (r) ..Arch. de l'ivêche. (2) Id. (3) C'est vraisemblablement la propriété dite le mayen de l'évêque. •