BASA

- 4,19 lli vière de Féni s d'obser ve r les coutumes que leur laissait pratiquer leur oncl e Aimon de Challant, ap– pelé le bon vicomte. Ils permirent aux filles de suc– céder à leur,; pères, au défaut d'enfants mâles, sous la condition toutefois de ne pas se m·arier sans le consentement du seigneur, ni en dehors de son ter– ritoire. A l'occasion de leurs nôces, les époux devaient au seigneur un donatif en deni<•es ou en argent. De son côté, le vicomte Ebat, en juin '1295 , publiait les mêmes règlements, à peu ùe chose prè,;, dans les communes de sa juridiction seigneuriale. Il autorisa le droit de succession <'fi faveur dr.s filles, au défaut de frères, ou dans le cas qu 'l'lles ne fussent pas ma. riées convenablement. Il prohiba la confücation des biens dl's usari crs à leu r mort, sauf qu'ils eussent exercé publiqu ement leur honteuse profession. Il af– franchit de la condition servile les homm ~·s de Fénis et deSaint-Marcel, qu elsqu 'ils fu ssent. cc C'es t ainsi, nous dit Cibrario, qu e les valdôlains se montraient bi en plus avancés en civilisation qu'un grand nombre des plus fameu– ses communes (1) ». Les se igneurs de Pont··Saint-Marlin possédaient des fi efs à. Champorcher. Le 31 mai 129 5, le noble Ar– dicion reçut un acte de reconnaissance d'Aimonet Pi– let et consorts de Champorcher (2 ). ( 1) Storia della Mon. di Savoia , t . n. pp. 25 1, 253 . (2) Actes du procès du noble Geoffroi contre les curés de Champorcher et de Pontboset.

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